J’ai honte pour la ville, honte pour ses habitants, honte d’avoir élu en 2009 un personnage qui n’a pas d’autre arme intellectuelle que l’injure et la diffamation. Un élu, qui se drape dans son titre d’avocat-docteur en droit, mais qui, faute de courage comme faute de morale, remet à des sbires anonymes la basse besogne de répandre dans la ville et sur internet une calomnie infâme en déformant pour sa cause électorale un drame humain survenu à 1000 km d’ici, il y a 27 ans.
Cette méprisable calomnie n’inspire que mépris pour ceux qui la diffusent à visage masqué et plus encore ceux qui l’inspirent en coulisse. Elle ne mérite pas plus car, au vu des deux précisions qui suivent, chacun saura apprécier la déformation grossière qui tente de me rendre responsable d’une catastrophe naturelle survenue en 1987 dont j’ai en tant que préfet de la Haute-Savoie géré, avec honneur, l’organisation des secours.
Le préfet qui a autorisé la création du camping et qui, pour cela, est visé dans le jugement de 1997 est le préfet en fonction à Annecy en 1973. J’étais en 1973 sous-préfet secrétaire général à Valence. Le préfet de 1987, Jean Jouandet, qui a géré les conséquences du drame n’est nullement visé dans le jugement et n'a jamais été recherché en responsabilité.
Quant à ma mutation, présentée comme disciplinaire, elle se fit à ma convenance pour la Martinique, département fort prisé des préfets et d’un rang supérieur à la Haute-Savoie car chef lieu de région et de zone de défense. Insinuer que l’Etat limoge ainsi un préfet en l’envoyant en Martinique puis en lui décernant la Légion d’Honneur illustre la médiocrité intellectuelle et morale du rédacteur. Et sans doute le désarroi de qui l’inspire.
La Justice appréciera la diffamation. Les électeurs qui liront le jugement traiteront cette vilenie de « campagne ». comme le méritent des rumeurs de cabinet. Pour ma part je conclurai par le vers fameux de Jean-Marie Chénier « la calomnie honore en croyant qu'elle outrage. »
Jean Jouandet
P.S : je renouvelle mon invitation au maire sortant de débattre, face à face, en précisant que le débat, ordonné par un arbitrage respectable, peut porter sur les 2 campings litigieux entre nous : Al Fourty et le Grand-Bornand
N.B : Le jugement (N° 94LY01204 du 13 mai 1997) de la cour administrative d’appel sur ce dossier est publié dans la rubrique « justice - suite 2 » du présent blog.