A propos des dépenses de fonctionnement, n'insistons pas sur les indemnités pour les vice-présidents, Marie-Pierre Sadourny et Jean Jouandet en ont suffisamment parlé (bien qu'en vain) et il ne faudrait pas remettre M. Pumareda en colère en rappelant que en 2009 la communauté avait fonctionné correctement (grâce à lui !) avec 97 000 € d'indemnités (et qu'on aurait pu envisager d'en rester là au lieu de 137 000€).
Notons qu'au compte administratif 2009, on a annulé 215 332 € de crédits de fonctionnement non employés dont 177 576 € de charges dites à caractère général.
Ne parlons que de ces charges dites à caractère général (du chapitre 11) qui représentent au budget 2010 : 1 331 500 € sur le total des dépenses de gestion courante (hors charge financière donc) de 7 715 908 €. Donc en 2009 là aussi on avait fait des économies (cela signifierait-il que les gestionnaires intérimaires étaient meilleurs que les titulaires?) On avait économisé (donc annulé des crédits) pour 177 576 € soit 12,69 % de l'enveloppe prévue du chapitre 11. C'est bien. C'était un encouragement à persévérer. Mais non, on n'a réduit l'inscription que de 67 584 € (donc on a rétabli 110 000 € de dépenses supplémentaires par rapport à l'an dernier).
Soit au total 150 000 € de plus sur ces deux seuls chapitres (indemnités + chapitre 11) 150 000 € qui semblaient aisément épargnables. S'ajoutant aux chiffres donnés précédemment concernant les dépenses d'investissement, le budget 2010 de Sud-Roussillon n'est vraiment pas un budget d'austérité (politique).