Sans entrer dans le détail des divers problèmes ou ratés qui jalonnent la vie politico-administrative locale et notamment la gestion des ressources humaines, voici 3 cas révélateurs du "savoir-faire" des responsables municipaux:
Deux faits concernent l'office du tourisme, preuve s'il en fallait encore que le Tribunal administratif n'a pas tort d'ironiser sur l'à peu près, la précipitation, le secret et l'amateurisme de son "brillant directeur" (c'est le rapporteur public qui l'a dit). Ne parlons pas aujourd'hui de sa récente et 3ème nomination (et donc de sa 3ème invalidation à venir) mais de son obstination à défier, avec son président, la loi et les tribunaux. On l'a vu sur le site du syndicat http://c.f.t.c-saint-cyprien.over-blog.com/ : le délégué du personnel lui a encore écrit pour lui demander de satisfaire à ses obligations c'est-à-dire la mise à disposition d'une salle et des réunions périodiques (tout ça prévu par le code du travail), il n'en fait rien et il s'expose encore à un "attentat judiciaire". Mme Botella qui a en mairie une délégation en matière d'administration générale devrait intervenir et donner quelque conseil sage à M. Humpage pour répondre à la demande légitime de son frère, l'obstiné délégué du personnel.
Le deuxième fait affectant l'EPIC est la désertion des professionnels choisis pour siéger au comité de direction. Le conseil municipal a du récemment remplacer M. Heger démissionnaire et il n'a trouvé rien de mieux que de désigner au titre des personnalités locales M. Ambroise. Or lors de l'installation de celui-ci au sein de ce comité le président de l'office, Thierry Del Poso, a du révéler que deux autres professionnels avaient également démissionné: MM. Padros et Boiron. POURQUOI ? peut-être encore un désaccord de fond comme M. Heger. Le président a omis de demander au conseil municipal qui se réunit de nouveau le 20 février de les remplacer: est-ce faute de candidats prêts à s'embarquer sur cette galère ou de personnes dévouées à la cause du maître des lieux?
Le troisième cas révélateur des méfaits de l'autocratie locale n'est pas à l'EPIC mais dans le service de la police municipale. On se souvient des perturbations intervenues dans ce service il y a quelques mois et des sanctions prises contre 4 policiers, puis rapportées par le maire. Cela avait été suivi d'un abaissement de note pour l'un d'entre eux notamment qui a contesté cette mesure injustifiée et saisi la CAP compétente. Celle-ci s'est réunie et lui a donné raison à une écrasante majorité: non seulement la CAP a rejeté cette notation et demandé à la mairie de revoir sa copie mais personne n'a approuvé la notation donnée: sur 12 voix, 8 du collège employés et une voix du collège employeurs ont voté pour la révision de la notation, et 3 voix du collège employeur se sont abstenues. Aucun élu de la commune n'était membre de la CAP mais le voisin M. Pumareda qui en est titulaire a préféré être absent. C'est révélateur.
Tout ça ne fait-il pas un peu désordre ?