3 paragraphes, 3 lignes, le rapport n° 28 expose les motifs des ventes proposées :
1°/ notre patrimoine immobilier est important et non rentable
2°/ la ville est endettée et les recettes diminuent
Ce qui appelle des observations sur les motifs autant que sur les modalités de cette vente
Observations sur le 1er motif : le PATRIMOINE non rentable
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- Autrement dit : la ville ne parvient pas à gérer son patrimoine et va le céder à des privés qui sauront eux le valoriser
- . Bel aveu d’incompétence gestionnaire d’une mairie qui applique sans se poser de questions un barème de loyer périmé datant de 2003. Barème fixe et non révisable et qui est une aberration économique. Ce barème fixe des loyers très bas (entre 1/3 et ½ du prix du marché tel qu’indiqué en commission par une adjointe professionnelle de l’immobilier). Et il ne tient aucun compte de la situation du local, ni de sa qualité : on taxe tous les heureux locataires au même niveau (très préférentiel) et les plus privilégiés ont droit aux logements les plus confortables au même prix que les plus vétustes. Comment s’étonner que " la rentabilité ne soit pas assurée "
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la ville ne justifie pas cette vente par une étude globale convaincante. On a demandé en commission l’état du patrimoine (volume, qualité, âge, estimation) et le produit des locations, il n’est pas fourni au conseil. Aucun bilan, aucune analyse n’étaye ce postulat de non-rentabilité.
La ville n’a pas fait de devis estimatif des travaux de modernisation nécessaires pour réhabiliter ces locaux mis en vente et les loyers envisageables après travaux. Aucune étude de rentabilité prévisionnelle ne justifie ce choix de vente. Il est évident que les acquéreurs éventuels feront eux cette étude que la ville a négligée. S’ils achètent c’est que c’est rentable. Si ce n’est pas rentable, on ne vendra pas.
- Bref la ville dit une chose et son contraire : on vend parce que ce n’est pas rentable et ce sera rentable pour les acquéreurs au prix des domaines.