Nous aimons Eric Botella parce que nous avons les mêmes défauts. D'abord celui de faire ce que, en conscience, nous croyons devoir faire, de dire ce que nous pensons juste et droit et de mettre tout en oeuvre pour faire progresser en ce sens la chose publique contre les prédateurs de la démocratie politique et sociale: ça c'est un gros défaut à Saint-Cyprien. Mais le plus gros défaut dans tout cela est de sous-estimer la densité de bêtise et de méchanceté ancrées dans l'ADN de certains petits chefs de la mairie. Sur le podium de ces chefaillons municipaux gangrenés par l'obstination à mal faire et à faire mal, nous retrouvons aujourd'hui le tandem Del Poso (président de l'EPIC) et Humpage, directeur précaire.

Vous savez que, après plusieurs mois de débats stériles avec ce tandem despotique, Eric Botella a obtenu de la justice la condamnation de l'EPIC à compenser de 50 € d'astreinte par jour de retard (à compter du 18 juillet) son refus de respecter le droit du travail et de créer un comité d'entreprise comme la loi l'impose à tous les établissements de plus de 50 salariés. Rien n'y fait pour ce duo despotique, ni la loi, ni le tribunal, ni la pénalité financière (payée par le contribuable): soit 5250 € au 1er novembre !

Que croyez-vous qu'ils décidèrent à la lecture du jugement du tribunal ? de respecter la chose jugée, n'oublions pas que le Président de l'Epic est avocat, auxiliaire de justice comme on dit? Eh bien! non ils ont choisi la vengeance, l'humiliation, la pénalisation de l'impertinent qui invoque la loi contre la souveraineté des patrons. Qu'ont dit ces 2 petits patrons grisés de leur petit pouvoir car promus au seuil de leur incompétence par la faveur circonstancielle de l'urne pour l'un et par la faveur de son copain pour l'autre? Ils ont dit: "Ah! Ah! il va voir ce qu'il en coûte de nous manquer de respect. Nous avons verrouillé la démocratie. Nous sommes les patrons de droit souverain dans notre non-démocratie. M. Botella veut jouer les délégués syndicaux, il veut nous harceler judiciairement et saper notre autorité, il va nous payer ça, l'insolent!". Et ils l'ont fait, ils ont osé le faire :  

Voyez ci-dessous la lettre du directeur, directeur annulé par le TA et ré-annulable: il pompe sur la paye de novembre 831 €  62 à Eric Botella alors que, lui, doit 5250 € ! Tout en le gratifiant de ses "salutations distinguées". Salutations de salaud souffle le vent du village. Au lieu de se soumettre au jugement, on veut soumettre le justicier, on lui fait sauter son 13 ème mois: "joyeux Noël" de la part de tonton Matt! Et celui-ci  ose écrire "en application du jugement rendu le 18 juillet". Mensonge, manipulation: le tribunal a certes constaté qu'il y avait eu dépassement des heures de délégation en 2010, mais après avoir observé que cela a cessé dès la remontrance en janvier 2011 il n'a nullement prescrit le remboursement de ce dépassement. M. le directeur ignore les prescriptions que lui fait le jugement mais en imagine à son avantage: manipulation, illégalité, mépris, c'est l'EPIC, c'est Humpage, c'est Del Poso, c'est la non-démocratie. Notons enfin que si le dépassement était dû (ce qu'il convient d'analyser plus avant) en toute hypothèse il n'était pas récupérable ainsi.

Ne tolérons pas cela. Mais surtout sans préjuger toute autre action de protestation contre cette ignominie et de défense d'Eric Botella, soutenons-le concrètement.

Nous invitons les citoyens indignés par tant de bassesse à aider Eric Botella de leur amitié et de leur écot.

Nous suggérons de mettre sous enveloppe une contribution de 5 à 10 € (selon possibilité) à l'intention de M. BOTELLA et de déposer cette enveloppe dans la boite aux lettres de l'association CAP ESPOIR POUR MA VILLE 1 impasse Rembrandt (à proximité de l'église).

Indiquez votre nom au verso pour que nous communiquions, avec votre contribution collective, la liste de ses soutiens à Eric Botella.

N.B.: Eric Botella a une soeur, Josette Botella, déléguée à l'administration générale par M. Del Poso. Si cette personne a gardé néanmoins une once d'honneur, elle versera sans nul doute spontanément ses indemnités d'octobre à son frère et elle démissionnera avec fracas au 1er novembre. On attend de voir.