Inutile de le rappeler: il n'y a plus de démocratie à Saint-Cyprien, il n'y a plus que des commissions asservies au bon vouloir du chef de village, il n'y a plus que des approbations passives de rapports que personne de la majorité n'a lus , en tout compris et encore moins discutés.
Envisagerait-on de discuter, encore faudrait-il en avoir les moyens c'est-à-dire les informations. Voici les demandes de documents présentées le 25 novembre pour préparer le Conseil municipal:
Bien entendu aucune transmission n'a été faite, aucun appel passé pour proposer une mise à disposition de ces documents. L'autocratie n'a pas à expliquer ses comptes, bien sûr. L'autocratie ignore bien sûr le principe de responsabilité imposant depuis 1789 à tout gestionnaire de fonds publics d'en rendre compte. C'est aux yeux de l'autocrate local un acte de terrorisme que de vouloir examiner les mandats passés en 2011, avant de voter les crédits 2012 !
Alors: pas d'examen en commission des finances, pas de transmission des pièces, pas de directeur de l'office ou du port en conseil municipal pour répondre aux questions qui échappent totalement à l'adjoint aux finances ... est-ce un débat digne? n'est-ce pas une moquerie, sinon une insulte à leur dignité et responsabilité, que d'inviter les conseillers à se prononcer publiquement sur des comptes, des virements de crédits, des budgets inexpliqués et hermétiques? Nous refusons d'avilir notre mandat, nous refusons de TRAHIR la mission pour laquelle nous sommes venus là: restaurer la démocratie, la morale, la légalité, la transparence et l'efficacité dans la gestion municipale. Ce serait TRAHIR nos valeurs et attenter à la dignité de la fonction que de se résigner à faire de la figuration sans avoir le moindre moyen de participer utilement au débat, plus encore de l'infléchir. Certes notre absence concourt à la sérénité du chef de village (il en a besoin en ces temps difficiles pour son avenir); elle autorise ses dévots à plaisanter entre eux quand il faudrait jouer sérieux et à se donner de l'importance en prenant un air détaché des contingences du lieu; c'est notre BA que de les laisser croire à leur rôle.
Ce faisant, nous ne nous priverons pas de dire et d'écrire ce qu'il faut penser de ces décisions (articles à venir) comme nous ne nous sommes pas abstenus de demander au tribunal administratif (encore! va soupirer le chef de village) l'annulation de 2 délibérations prises en notre absence le 7 octobre ... il n'est pas nécessaire d'être présent pour participer alors qu'il est utile de pouvoir participer quand on est présent.