EXIT MAZUREK honteux comme un faux flambard qu'un DEL POSO aurait pris. Y retrouvera-t-il en profit et avantage ce qu'il a perdu en dignité?
Le 28 décembre cela pouvait n'être qu'une faiblesse. Le maire avait des arguments convaincants pour le persuader de sa bonne foi : il était prêt à lui relouer les anneaux du port indispensables pour son activité professionnelle de loueur de bateaux. Il suffisait que ce bon Mazurek égaré chez les Pugnace consente à lui signer une procuration pour l'après-midi, la séance du 28 décembre à 14 h30 devant précisément décider de la démission des 3 adjoints PUGNACE. Et puis les choses seraient réglées. Mazurek pouvait partir faire son stage de golf en République dominicaine avant de retrouver ici en république catalano-posique ses baux annuels pour ses beaux bateaux.
Privilégiant l'amitié et l'espoir, nous avons cru que ce n'était qu'une petite alerte. Nous avons cru que les convictions de l'humaniste, que se prétend JEAN-FRANCOIS MAZUREK en franc-maçon de tradition méprisant les fraternelles d'arrivisme, prévaudraient après cette frousse. Et qu'il saurait trouver la parade au chantage, à l'intimidation, à l'achat de sa conscience. La parade c'eût été de faire face et de dénoncer haut et fort les comportements scandaleux, mafieux d'un élu qui achète des voix en conseil municipal et en comité de direction de l'EPIC. Il a prétendu le faire (tout comme le maire se dit décidé depuis des mois à se porter partie civile) Mazurek se disait tous les jours prêt à poster sa lettre au procureur (ils sont faits pour s'entendre) .
Nous, nous l'avons fait en dénonçant au titre de l'article 40 du code de procédure pénale des faits suspects qu'il ne nous appartient pas de qualifier pénalement, c'est à la justice à instruire, mais qu'en tant que modeste agent public, détenteur d'une faible part de la responsabilité institutionnelle nous nous devions de signaler à l'autorité.
Concluant un article le 24 janvier (mis en attente d'un fait décisif) qui garde tout son sel et que vous trouverez à la suite de celui-ci, nous concluions même pompeusement et très naïvement "Jean-François Mazurek est un Pugnace d'honneur, et pourrait-on dire tombé au champ d'honneur sous la mitraille masquée" .
Le fait décisif est arrivé: le mensonge lâche pour cacher jusqu'au dernier moment la trahison. Une deuxième procuration (c'est la récidive qui fait tomber "le présumé innocent") procuration bien inutile pour le maire, bardé de sa troupe de oui-oui inoffensifs, mais quelle satisfaction perverse pour lui de se payer un autre professionnel et cette fois irréversiblement. La procuration du 9 mars contre quoi? un petit marché de fournitures par ci, par là ou la prorogation de l'amodiation souhaitée sur le domaine public pour engager les travaux de modernisation de l'entrepôt-magasin actuel? Ma foi, une petite voix inutile pour un tel intérêt professionnel ce n'est pas cher payé. mais tant qu'à démissionner de l'honneur humaniste, autant démissionner du conseil municipal ... ça ferait tant plaisir à celui qui attend d'arriver pour enfin cogérer l'urbanisme communal et son patrimoine foncier.
l'auto-portrait de Mazurek est supprimé
et vous trouverez ci-après l'article écrit le 24 janvier.