Le maître était absent mais le Tribunal correctionnel de Perpignan s'est occupé de lui le 26 février 2015 et ce n'était guère en faveur ni du politique ni de l'avocat qu'il est. Deux audiences parallèles le concernaient :
- Dans la grande salle, le procès Bouille où dans la foulée des propos tenus la veille (1) l'avocat a décrit ''l'ambiance délétère" de l'instruction et notre "monde politique féroce et misérable". "système politico-judiciaire" (sic) activé depuis le golf selon l'avocat précédent, il a parlé de "la rencontre de deux ambitieux, un politique et un magistrat" dont la description suffisamment explicite le dispensait de donner les noms ... bien connus à Saint-Cyprien.
- dans la petite salle voisine, un autre Tribunal correctionnel a rendu deux délibérés concernant Thierry del Poso cette fois de façon explicite et bien pitoyable pour son image de maire et d'avocat :
1. La plainte en diffamation déposée par l'ancienne gérante de l'hôtel du port (pour des imputations de prostitution et de drogue) a été jugée recevable : Me Del Poso maire a écopé d'une peine d'amende (la commune paiera !)
2. En revanche la plainte pour dénonciation calomnieuse (
à propos de la vente d'Al Fourty) a été purement et simplement frappée de nullité. C'est la deuxième citation directe (2), financée par la commune (sur protection fonctionnelle votée par le Conseil "le petit doigt sur la couture du pantalon" comme dit son avocat Halimi) qui est rejetée pour vice de forme. Bravo maître et bravo Mesdames et messieurs de ce Conseil municipal (que présidait Mme Pineau).
M. Del Poso maire joue au méchant, avec l'argent des contribuables, contre un élu qui défend l'intérêt public
mais Me del Poso avocat
: il est incapable de monter des procédures correctes ... à moins que conscient que sa cause est mauvaise il fasse tout pour qu'elle ne soit pas jugée au fond.
Moyennant quoi le maître-maire perd ses procès, la commune y laisse des plumes et le prévenu que je suis
supporte personnellement des frais de justice (pas moins que 10 000 euros pour les deux procédures au Tribunal correctionnel) au motif qu'il a défendu l'honneur et l'intérêt de la commune. Autre version du sytème politico-judiciaire qu'illustre Me maire.
En 3 mois Me maire Thierry Del Poso a perdu 5 procès, je dis bien 5 (cinq) procès, un record pour un avocat, docteur en droit, maire, président de communauté de communes :
- en cour d'appel à Marseille : sur la vente d'Al Fourty
- au tribunal correctionnel de Perpignan sur sa plainte en diffamation (pour le tract "le faussaire")
- au même tribunal de Perpignan sur sa plainte en dénonciation calomnieuse (sur la vente d'Al Fourty)
- plainte en diffamation déposée contre lui par Mme Arnaud
- à Paris où mon avocat a été relaxé sur la plainte en diffamation déposée contre lui (comme l'avaient été tous les organes de presse également attaqués)
et enfin, bien que non mis en cause officiellement , il n'y a pas gagné en (bonne) renommée ... loin de là
son dir.cab avait raison : 3 semaines de merde (3) ...
N'oublions pas que ce biface Politique/Justice aspire à un autre mandat politique (au conseil départemental) ce
vu la difficulté qu'il a à conjuguer efficacement sa vie personnelle et sa double activité actuelle, on le voit mal prétendre en plus aux affaires du département. Il a intérêt
à réviser ses codes. Et ses "amis" de l'UMP ont intérêt à lui conseiller de se refaire une renommée de juriste ... en gérant uniquement (et mieux que sa commune) les dossiers des clients de son cabinet.
(1) cf "enfumage ?" http://www.pugnace.fr/2015/02/enfumage.html
(2) cf http://www.pugnace.fr/article-encore-un-proces-rate-pour-maitre-maire-125387943.html
(3) cf http://www.pugnace.fr/2015/02/le-proces-pourquoi-la-mairie-s-angoisse-t-elle.html