Je ne résiste pas à la tentation de replacer mon précédent billet sous cette illustration de Nicolas Caudeville
La nouvelle classe politique est le lieu où l'on retrouve pour l'essentiel des personnes qui n'ont pas su s'épanouir ailleurs (il y a des exceptions,mais ce n'est pas parce que je ne m'en souviens pas qu'elles n'existent pas ) Pas besoin d'idéologie...
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On sait depuis longtemps que toutes les civilisations sont mortelles. Le Premier Ministre craint que, comble de l'infortune nationale, le parti socialiste le soit aussi très vite.
Que deviendrait la gauche sans le PS? que deviendrait Sud de France sans le PS? Que deviendrait la démocratie sans la rue Soférino, sans la gauche (sauf Mélenchon), que deviendrait le département avec les seuls héritières et héritiers de Bourquin et les pions de Nicolas, que deviendrait le "front républicain" salvateur avec le seul Jean-Paul Alduy? ... un cadran solaire sans soleil.
On n'aurait plus que le ni-ni: ni Thierry Sarkozy, ni Le Pen et filles.
ou l'option cornélienne de Coluche "entre deux ju-maux il faut choisir le moindre".
A coups de front républicain, au lieu de redresser la tête, la République se cogne contre le mur.
Alors si les dictatures les plus fortes sont quand même mortelles au printemps, pourquoi les faibles démocraties ne risqueraient-elles pas de le devenir un jourquand elles ne se soignent pas ? faute de transfusion dans la tête, le front républicain se transforme en acharnement thérapeutique et la démocratie en handi-politique.