La farce canaille à la Cyprianaise (suite et… à suivre)
"La dette de l’ex Directeur du port n’est pas totalement suspendue" : sous ce titre, le journal l’Indépendant dans son édition du 4 décembre 2021 rapporte les précisions de la commune. Thierry Del Poso, si prompt jusqu’à présent à multiplier en personne les déclarations à l’encontre de M. Pallarès, se met désormais à l’abri derrière l’entité communale... alors même que l’Assemblée municipale n’a pas été clairement informée !
En l’absence de décodeur de presse, nous livrons à nos lecteurs quelques remarques révélatrices de la duplicité de ce maire car ces précisions, aimablement rapportées par l’Indépendant (!) peuvent créer le doute dans les esprits.
Décryptage …
1/ L’arrêté du maire reste bien un arrêté suspect :
le juge administratif l’a bien retoqué pour doute sérieux quant à sa légalité ! *
2/ Thierry Del Poso doit faire face à un double échec :
l’un d’ordre financier puisque nous passons d’un enjeu de plus d’un million d’euros à la possibilité d’un recouvrement d’un trop versé de 189 000 € ; l’autre d’ordre judiciaire puisque le juge administratif a bien constaté l’absence d’arguments pouvant démontrer la qualification juridique de fraude telle qu’inscrite expressément dans l’arrêté du maire.
3/ Thierry Del Poso tente d’échapper "courageusement"
à sa responsabilité première :
il persiste à faire croire à l’erreur de contrat qui a maintenu en l’état M. Pallarès à son poste de Directeur, alors que ce contrat a été reconduit sans coup férir pendant 16 ans, dont 12 sous administration Del Poso ! Réfractaire à la reconnaissance de ses propres fautes, le maire veut donc faire porter sur l’ex Directeur du port les conséquences de son incurie gestionnaire et de ses choix opportunistes passés.
4/ Désormais, le maire se montre cependant plus prudent :
De droit, le juge des référés a bien constaté l’absence d’arguments démontrant la qualification juridique de fraude pourtant inscrite expressément dans l’arrêté du maire. Après ses accusations tonitruantes, Thierry Del Poso fait silence à présent sur la fraude dont se serait rendu coupable l’ex Directeur du port. Or, c’est cette qualification qui fonde l’arrêté litigieux. Thierry Del Poso se garde ainsi désormais de son échec à faire valoir la prescription trentenaire, laquelle ne s’applique effectivement qu’en cas de fraude avérée. Sauf à pouvoir en apporter la preuve, la loi mais aussi la raison et la morale voudraient que le maire annule dès à présent cet arrêté. Et si l’absence de fraude est confirmée à l’avenir, le maire se sera rendu coupable de détournement d’un acte administratif officiel afin de crédibiliser ses accusations. Pour l’heure, vu l’ordonnance du juge des référés, cet arrêté relève déjà purement de la diffamation. A suivre donc …
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*Notre article du 29 novembre 2021 (Cf. aussi les précédents) :