Après de longues vacances c'est la rentrée des enfants et de leurs maîtres. C'est aussi, après une encore plus longue absence, la rentrée du maître-maire ... du moins par l'entremise de ses maîtres avocats et ... du budget communal.
Soyons clair : je ne prédis pas sa rentrée municipale, éventuellement laborieuse, après cette désertion confidentielle qui commence à angoisser même les proches qui sont dans la confidence.
J'annonce simplement
la rentrée judiciaire
du maître-maire,
Thierry Del Poso.
Et par rentrée judiciaire il faut entendre reprise et intensification de la guerre de tranchée que celui-ci m'a déclarée depuis deux ans. Car refusant de débattre intelligemment avec moi il a projeté de me battre judiciairement.
Il l'a dit en avril 2012, à sa sortie de garde à vue : après m'avoir publiquement traité de "putain d'enculé" (à chacun ses références culturelles) il a clairement dit à la presse que c'était la "guerre" (judiciaire) entre lui, victime d'un complot, et moi, terroriste haineux.
Il l'a ensuite mise en branle (la procédure) en ("son") conseil municipal. D'abord en annonçant la saisine d'une chambre spécialisée pour faire condamner les blogs nauséabonds (dont "Pugnace"). Puis en faisant voter sa protection fonctionnelle (c'est-à-dire le paiement par la commune de ses avocats). Il a fait adopter par le ("son") nouveau conseil en avril 2014 deux plaintes en diffamation contre moi : car il n'a pas aimé être traité de "faussaire" et encore moins être mis en garde à vue par la justice et bien sûr, comme tout fautif, il impute la faute de ses malheurs à celui qui a dénoncé ses pratiques.
Et il remet ça - le financement par la ville d'une nouvelle attaque judiciaire contre moi - il remet ça à l'ordre du jour du conseil de lundi 8 septembre.
Mais là, ça devient pittoresque puisque, ce faisant, le maître-maire écrit lui-même ce mot qu'il reproche à un conseiller, ce mot dont la rumeur bruisse de plus en plus dans les rues, les commerces, les services et les couloirs de la mairie, ce mot qui relèverait du domaine du "confidentiel" alors qu'il s'agit d'un homme public qui a en charge les intérêts moraux, sociaux et financiers de la collectivité, qui a sollicité du peuple cette responsabilité ... ce mot, on peut l'écrire ici puisque c'est écrit dans le rapport du maire (1) et puisqu'on en parlera donc en conseil du 8 septembre : un conseiller malveillant (suivez mon regard) aurait affirmé que le maire quittant la séance à un moment important (le dossier du "casino") allait "sniffer". Point n'est le lieu, ni le moment de débattre sur la réalité des faits relatés et leur caractère répréhensible. La Justice appréciera (toujours aux frais du contribuable et aux miens) si ce qui est ainsi rapporté est "attentatoire à l'honneur et à la considération" qui lui est due.
Il suffit ici d'observer que la mairie brise avec l'omerta qui depuis des mois sévissait sur la ville pour étouffer la rumeur. Le maire lui-même lui donne officiellement écho en deux enceintes publiques (le conseil municipal et le Tribunal) ... ce qui n'est pas de nature à la dissiper ni par conséquent à apaiser les angoisses des proches et des simples citoyens qui s'interrogent sur la maîtrise du gouvernail municipal.
On aura donc l'occasion d'en parler lors de :
- ce conseil municipal de lundi 8 septembre à 19 heures
(1) ci-dessous rapport au conseil