" Il ne s'est pas excusé mais il s'est tu et s'en est allé... pour la journée, histoire de laisser son 1er mouton en découdre avec les propriétaires de mobil homes venus de la France entière pour rencontrer le maire. TDP ou "Tout Du Poltron" n'a pas même le courage d'assumer sa décision tant elle est injustifiable au regard de toutes ces personnes spoliées par la ville en qui ils avaient placé leur confiance (et leurs deniers). Cette dérobade est indigne d'un maire ! "
Ce commentaire d'un lecteur publié à chaud, dès hier soir sous notre précédent article "il doit s'excuser, se taire ou s'en aller" donne parfaitement le sens de ce 11 février 2011, journée de protestation organisée par l'association des propriétaires de mobilhomes ulcérés du traitement qui leur est infligé par le nouvel exploiteur du camping Al Fourty et par l'irresponsabilité de la ville. IRRESPONSABILITE = en l'occurrence fuite de ses responsabilités donc responsabilité morale grave vis à vis de clients fidèles de la station et de cocontractants de la ville.
Oui, ils sont venus de loin, des 4 coins de France. Ils n'étaient pas tous là, mais ils étaient nombreux. Ils étaient fatigués, fatigués du voyage, fatigués de colère, fatigués de leur sort, otages d'un marché manigancé en douce et à leur détriment, au mépris de la loi et des cyprianais. Fatigués mais déterminés à défendre leurs intérêts. Il y a beaucoup de force car beaucoup d'affect dans leur démarche. Ils ne se connaissaient pas mais l'épreuve les a réunis.
Ils étaient venus demander au maire son soutien : ils ont rencontré Madame Pineau, vous savez l'ex présidente de l'Epic, celle qui a reçu personnellement 40 acquéreurs potentiels du camping et n'a retenu que M. AMBROISE, l'homme qui paie cash et qui se paye sur les clients de la ville. Il y avait aussi Madame Ducassy-Padros (n'en disons rien) ... les 2 dames de l'EPIC pour tenter de faire oublier qu'il y a un maire dans cette ville, un maire qui oublie qu'il a pris la responsabilité de vendre à M. Ambroise et de dire en Conseil municipal qu'il lui abandonnait le sort des propriétaires de mobil-homes.
Il y avait aussi la police municipale - ils n'ont pas tous été suspendus - il y avait la gendarmerie de Saint-Cyprien et il y avait même la gendarmerie de Cabestany ... oui, on fait tout pour expulser nos touristes mais on fait venir en visite les gendarmes de Cabestany. Qui osera dire que le Préfet ne s'intéresse pas à Saint-Cyprien : il a privilégié la sécurité de notre station en ce vendredi 11 février 2011 aux autres missions d'ordre public de l'agglomération (Cabestany est dans l'agglo!)
Il faut dire qu'il y avait grand danger pour la tranquillité publique puisque 6 des élus qui contestent cette vente d'Al FOURTY étaient présents devant la mairie pour accompagner ces résidents saisonniers maltraités. Il y avait danger car ces élus inconscients ont souhaité exposer aux dames de l'Epic (entre élus qui a priori devraient partager les mêmes préoccupations d'intérêt public) pourquoi la ville était encore concernée par le sort de ses clients, de ses touristes, clients des commerces locaux et touristes anciens donc plus ou moins représentants de la station aux quatre coins de France.
Il y avait grand danger pour les dames de l'Epic à affronter ce dialogue puisque la police a voulu s'y opposer. Le service d'ordre avait ordre de ne pas nous laisser entrer : ordre supérieur d'un maire absent, d'un directeur de cabinet en puissance, d'un DGS inexistant, d'un adjoint à la sécurité qui a sans doute des raisons de se cacher dans les bureaux !
Nous sommes entrés. Les dames de l'EPIC ont repris leur sac à mains et se sont réfugiées dans un bureau.
Et les dames de l'Epic ont déclaré aux délégués de l'association enfin admis qu'elles n'avaient rien à voir dans cette affaire : Ponce-Pilate s'en lave les mains.
Nous, nous avons annoncé sur les marches de l'hotel de ville que, sur ce dossier de la vente du camping Al Fourty, notre avocat a déposé une plainte auprès du Procureur de la République sur la base de deux articles du code pénal. Bien entendu nous en avons déjà contesté la légalité devant le tribunal administratif.
L'association des propriétaires a rencontré ensuite M. Ambroise qui, lui, a eu la correction de les recevoir et l'habileté de laisser percer quelques promesses pour tenter de les amadouer. Pas tout à fait dupe, l'association va consulter son avocat (pas Me Del Poso)