Après la mise hors jeu de Mmes Pineau, Présidente, et Targues, directrice, le Tribunal administratif a annulé la nomination de M. Humpage comme directeur de l'EPIC "office du tourisme". La délibération du 4 février 2010 décidant de son embauche a été déclarée illégale. Le contrat de travail signé le 15 janvier 2010 a été annulé. L'ami que M. Del Poso était allé chercher pour remplacer M. Bertrand, licencié le même jour à grands frais, M. Humpage a donc exercé illégalement ses fonctions depuis le 15 janvier 2010.
Pour la 3 ème fois les élus Pugnace qui participaient au comité de direction de l'Epic ont fait rectifier par le Tribunal les illégalités qu'ils avaient signalées au Préfet après les avoir en vain contestées sur place. Et le vice n'est pas des moindres puisqu'il porte sur la compétence au sens juridique, c'est-à-dire leur légitimité à exercer leur pouvoir, des responsables majeurs de l'office. L'obstination du maire à persévérer dans l'erreur, pour ne pas dire l'irrégularité, et l'inertie du préfet, pour ne pas dire sa complaisance, ont faussé tout le fonctionnement de l'Office du tourisme depuis 2009: tout a été décidé irrégulièrement puisque décidé par des usurpateurs. Il aura fallu 15 mois, merci M. le préfet, pour que nous obtenions du tribunal que le droit soit enfin opposé au maire, cet avocat adepte du fait accompli et convaincu de son pouvoir régalien, donc absolu, de sorti des urnes.
15 mois où ces 3 autorités de fait ont été laissées libres de disposer des fonds publics de l'EPIC, de recruter et de passer des commandes en fonctions de leurs affinités, d'engager des travaux ou des procédures disciplinaires ou de licenciement, bref d'agir discrétionnairement au nom de la commune et de l'engager sans en avoir le droit. 15 mois de gestion de fait, ça suffit!
Un certain nombre d'actes sont sans doute irréversibles mais la question de la remise en ordre se pose pour d'autres. Ces 15 mois de tolérance ont aggravé la détérioration morale et financière de la collectivité. Prolonger ce temps gâché en ne tirant pas les conséquences pour le passé et les enseignements pour l'avenir serait de la part des autorités de l'Etat (préfecture, finances, direction du travail) d'une inquiétante gravité. Tolérer que la ville de Saint-Cyprien demeure une enclave de non-droit ferait désormais peser sur notre Etat de droit lui-même une suspicion intolérable aux yeux de la population, ces électeurs de demain qui savent désormais. Comme désormais ne peuvent plus ignorer les contre-vérités et les illégalités du maire tous ceux, élus de sa majorité et collaborateurs qu'il illusionnait en arguant de son autorité et nous taxant d'hostilité et d'incompétence. M. Roméo, pour justifier son piteux ralliement, se répandait en public en répétant les assurances du maire que nous avions déjà perdu 8 à 10 recours et que nous les perdrions tous. On peut faire le constat: Pineau, Targues, Humpage ... que M. Roméo et sa comparse Mme de Sars, si compétente et si clairvoyante, que MM. Berliat et Benkemoun, M. Audouard-Cabanes et les autres soumis mais qui ont des yeux pour lire ces jugements et qui ont envie de se faire une opinion personnelle n'attendent pas qu'il soit trop tard.
Voici l'extrait significatif du jugement. Le texte complet se trouve dans la rubrique à droite "INFO SPECIALES - JUSTICE"