- d'abord pour s'indigner que M. Olibeau, frère d'un conseiller municipal "important", n'ait pas satisfait à son obligation et pour le mettre en demeure d'y procéder immédiatement au titre de 2013 et d'y procéder dorénavant dans les délais légaux sauf application des sanctions qui doivent être prévues dans la convention.
- puis pour déplorer que celui de Temple Beach n'ait pas été transmis comme il est règlementaire 5 jours avant le conseil
- pour rejeter les rapports insignifiants ou insatisfaisants reçus de certains
- pour réexaminer le dossier de concession du casino à la lumière de son compte-rendu d'activité de 2013
- et enfin pour tenter de tirer quelques observations des documents reçus bien que leur présentation ne soit pas homogène et que leur teneur soit très variable
Sans entrer dans les détails il est bon que les citoyens de la commune sachent (cela n'a rien de confidentiel et c'est d'intérêt public) que sur les 8 délégataires (clubs de plage) qui ont produit un rapport au titre de 2013 :
- deux - le temple beach et le trayou - ont un chiffre d'affaires de l'ordre de 600 000 à 700 000 euros et un résultat bénéficiaire de l'ordre de 10 000 à 30 000 euros. L'un affichait l'année précédente un déficit et devient bénéficiaire, l'autre enregistre en 2013 un bénéfice réduit de moitié par rapport à 2012
- trois - "tentation", Waikiki et le Caliente - déclarent un chiffre d'affaires allant de 200 000 à 300 000 euros et un résultat déficitaire aussi bien en 2013 qu'en 2012.
- un club - la casita - affiche un chiffre d'affaires plus faible mais pratiquement constant autour de 80 000 euros et un résultat positif pour les deux exercices 2013 et 2012
- deux clubs enfin - le Cuka beach et la Lagune - ont fourni un document insatisfaisant et inexploitable sans que le maire ne s'en émeuve. Le dernier est d'une telle médiocrité, pour ne pas dire insolence, qu'il justifiera une analyse particulière.
En observant la diversité de ces comptes, sur lesquels n'influe nullement le poids de la redevance versée à la commune qui est pratiquement équivalente pour tous (de 7 à 9 000 euros ... à l'exception de Tentation qui est à un niveau plus faible de 5000 euros), on peut penser que les différences de résultats tiennent essentiellement aux modalités et qualités de gestion. Ce qui justifierait une analyse économique et financière plus fine, relevant des services municipaux, afin d'aviser lors des renouvellements de concession. Mais n'est-ce pas trop demander à cette majorité que de tirer des enseignements du passé et d'organiser l'avenir?
Pour terminer donnons deux observations anecdotiques tirées des documents comptables fournis :
1. Un établissement comptabilise parmi ses "clients douteux" un autre club de plage de Saint-Cyprien (devinez lequel) pour la somme non négligeable de 10 500 euros (en report de 2012 !)
2. Un autre établissement enregistre en recettes des tickets restaurants pour un montant de 7 659 euros : il ne semble pas illégal pour un établissement de loisirs de recevoir ces titres de paiement remis aux "travailleurs" par leur employeur (dont la commune) on se demande simplement si cet établissement (devinez lequel) est appelé à devenir la cantine de certains agents communaux.