Le maire ayant été impatient de quitter son fauteuil au soir du 22 mars n'a pas évoqué le dernier rapport à l'ordre du jour : le compte rendu de ses décisions. Leur importance, il est vrai est variable, mais c'est souvent dans les petites décisions que s'apprécie la "grandeur" du chef et parfois le rapprochement entre elles est instructif. Voici par exemple deux décisions concernant des agents de la commune, le directeur de cabinet et un policier municipal.
- le maire a loué pour 6 ans un appartement à M. DUFRAISSE, son directeur de cabinet au prix de 360 € par mois. Question: ce monsieur ayant un emploi précaire (lié au destin du maire d'une part et à son caprice d'autre part, les deux étant on le sait volatils) a-t-il besoin d'une telle durée ? Les baux habituels ne sont pas de 6 ans. Pourquoi ce traitement particulier tout à fait contraire au bon sens et à la pratique? "c'est notre volonté" répond Mme Pineau quand elle ne sait pas. Le maire devrait avoir une réponse plus fine. Deuxième question : ces loyers à taux modique ne devraient-ils pas être réservés à des personnes de faible revenu ? "c'est notre volonté" répond Mme Pineau quand elle ne sait pas. Le maire devrait avoir une réponse plus fine.
- le maire a confié à un avocat la mission de "défendre la commune" (sic) contre un policier municipal ! Il s'agit de M. Didier PADROS, l'un des 4 policiers qui ont fait l'objet d'une mesure disciplinaire et qui l'a contestée en justice. On aimerait savoir de l'adjoint à la police le pourquoi de cette mesure et du maire la teneur de la décision judiciaire intervenue. "c'est notre volonté" répond Mme Pineau quand elle ne sait pas. Là, la réponse de l'adjoint à la sécurité et celle du maire devraient être plus précises.
Dufraisse, Padros : deux poids, deux mesures
ou comme disait le fabuliste "selon que vous soyez puissant ou misérable" ... un gros fauteuil rembourré pour le maire, de dures chaises en bois pour ses "conseillers" et station-debout pour les contestataires du conseil ou du public.