L'ordre du jour de la séance du comité de direction de l'EPIC débute très fort:
1. approbation du procès-verbal de la séance du 13 janvier 2009 où a été rejeté le protocole transactionnel en faveur de M. BERTRAND
2. adoption du "nouveau" protocole transactionnel mettant fin au contrat de travail de Monsieur BERTRAND.
Très fort car ce nouveau protocole est la copie du 1er.
A une seule différence qu'il faudra expliquer: le 1er contenait "une clause de confidentialité", le nouveau "oblige les parties à une obligation de secret". On ne transige plus avec le secret. on oblige à une obligation.
Mais on ignore le principe de non-contradiction; puisque on approuve un PV qui dit non et on en sollicite un qui dise oui.
Qu'est-ce qui motive cette mise en révision d'une décision acquise démocratiquement par 7 voix contre 2, il y a moins d'un mois ? Rien ne le précise. On est contraint aux supputations:
- Est-ce l'humeur de la présidente qui se serait fait tancer par son chef?
- Serait-ce un repentir spontané ou provoqué des absents ou abstentionniste eux-mêmes tancés? Il sera intéressant de voir si Mme Thomas a compris l'enjeu du vote. Si MM. Berliat (ou Audouard) ont trouvé le moyen de mettre leur vote en cohérence avec leur morale, leur statut et leur environnement de travail. Si MM. Deroo et Mazurek sont de retour ou suppléés.
- Aurait-on retourné les 5 professionnels indociles? en les menaçant de quelque représaille, on sait que la mairie n'hésite à sortir le baton si la carotte ne suffit pas.
- Aurait-on fait en sorte que le comité du 4 février soit différent, dans sa composition, de celui du 13 janvier, pour que sa décision soit différente? il suffit d'obtenir que les présents du 13 janvier soient absents le 4 février (la brièveté du délai de convocation leur vaudra excuse) et qu'ils soient remplacés, pour ne pas perdre la face, par un membre plus "compréhensif"? M. Ducassy-Padros pourrait ainsi suppléer M. Lormand, M. Caball M. Jalabert, M. Teixidor M. Carmignac ... mais pardon, ne préjugeons pas des votes en conscience de chacun.
à suivre ...