C'est la morale attristée du rapporteur public lors de l'audience du 24 juillet 2012 où il s'est néanmoins cru obligé de conclure que le recours introduit par le maire de Saint-Cyprien semblait "fondé en droit": "la démocratie locale n'en sort pas gagnante".
Etrange conclusion que de constater que la démocratie est perdante et de soutenir que le droit en est fondé ... comme si la démocratie n'était pas le droit absolu des citoyens et donc le devoir impératif des élus. Etrange jugement qui traite rapidement des outrances du maire et des exclusions pratiquées par lui contre les Pugnace et qui trouve normal qu'il prétende ensuite les mobiliser selon son caprice après les avoir accusés de nuire au bon fonctionnement de la commune.
Mais pour l'heure, prenons acte de cette décision reçue ce matin et qui n'est pas définitive bien qu'immédiatement applicable. Prenons les 24 heures traditionnelles avant de juger notre juge, une semaine pour réfléchir et un mois pour faire appel.
Voici en attendant, selon notre usage de transparence, le texte intégral du jugement dans la rubrique habituelle "JUSTICE - bis". Il s'agit du jugement Jouandet, les deux autres étant identiques.
Et pour éviter les polémiques qui obligeraient à des "modérations" nombreuses, les commentaires sont, au moins provisoirement, fermés, ce qui n'interdit pas les messages personnels par la boîte de contact.
Merci pour les marques de soutien déjà reçues après les diffusions parues ailleurs, dès hier soir.