Le lendemain de sa sortie de garde à vue, Thierry Del Poso a discouru en victime d'un "véritable lynchage médiatique, politique et judiciaire" ... en "véritable rescapé d'un acte de terrorisme politique" de la part "d'intégristes politiques qui ne regardent que leur nombril". Citant les "plaignants" (d'après lui: un ancien haut fonctionnaire et son épouse commandant de police) il s'est interrogé sur ce que la journaliste de l'Indépendant (5 avril 2012) a interprété comme "une éventuelle connivence avec les services enquêteurs". Là, le témoin assisté a craint: un pas en avant, un autre sur le côté, il s'est récrié dans le journal du 7 d'avoir soupçonné les enquêteurs de "connivence". Mais ce menteur invétéré n'a ni la maîtrise des mots ni le courage de ses mensonges, et comme il n'a qu'un axe de communication, la personnalisation, et qu'un discours, celui de la victimisation, il change de mot, mais il ne change pas d'idée fixe. Après avoir menti, il dément et continue à mentir.
Pour vous laisser apprécier, voici les textes de ses déclarations en mairie le 4 avril et à la radio le 5 et enfin de la publication sur son blog le 7 avril ainsi que l'interprétation qu'en fait un commentateur complaisant.
Rappelons la définition des mots avec lesquels jongle "le rescapé"
- CONNIVENCE : action de prêter les mains à quelque chose de secret ou de coupable (Littré), complicité, entente secrète (Petit Larousse)
- CABALE : menées secrètes de gens qui s'entendent pour un même dessein (Littré), ensemble de menées secrètes, d'intrigues dirigées contre quelqu'un (Petit Larousse) Aucun dictionnaire ne précise l'inflexion qu'il convient de donner à une "cabale" lorsqu'elle est "nauséabonde" mais compte tenu du terme qualifiant son auteur (cf. article précédent), on peut aisément l'imaginer.
Ajoutons que ces déclarations concordantes pour dénoncer une cabale et un guet-apens reposent sur trois mensonges.
Trois énormes mensonges que nous le mettons au défi de démentir ... par un nouveau mensonge.
Trois mensonges grotesques et graves dont un relève de la diffamation et dont un autre est une injure grave à la Police Judiciaire.