Le plein, c'était la salle PONS mercredi soir malgré la pluie peu avenante. Et l'adhésion du public aux analyses présentées en parfaite harmonie par les membres présents du regroupement politique contre nature. Le vide c'était l'absent dont l'absence est restée invisible ... jusqu'à ce qu'il en parle dans son coin et frappe en rouge sang sur son clavier pour que ça se remarque. N'en parlons plus.
Comme l'a noté un intervenant, cela fait une belle majorité. Dommage que cela soit une majorité de mécontents, disons plutôt de mécontentés, de déçus et d'indignés. Car ce qui frappe dans les échanges de mercredi, c'est au-delà des questions financières, des gaspillages, des copinages indécents, c'est la consternation collective devant l'atonie d'un pouvoir tout frais sorti des urnes et sitôt défraichi, enfermé dans ses fausses assurances, persévérant dans ses égarements et dépendant de l'extérieur pour colmater ses insuffisances, son irréflexion, son indétermination. C'est surtout la désapprobation d'un méchant système hérité et reconstitué (la grandeur et l'ambition en moins), système de pouvoir, et non pas de gestion, reposant sur l'intimidation et la séduction artificielle. La lune de miel aura été brève ... et peu voluptueuse.
Personne, à l'exception d'une poignée de délégués familiaux ou familiers du maire, n'a contesté l'impérieuse nécessité de ce conseil municipal extraordinaire exigé par le 1/3 légal.
Personne n'a justifié les égarements, les tergiversations, les contre-vérités qui servent de méthode de gestion.
Personne des présents qui n'avaient pas tous, loin de là, voté contre DEL POSO n'aurait osé mercredi confirmer le mandat donné en septembre.
Personne n'a dit qu'il fallait se résigner à ça: l'unanimité de la salle était aussi forte sur l'actualité que sur l'avenir.
La lune de miel aura été brève.