On vous avait cité parmi les défenseurs de la commune Me COULOMBIE de Montpellier. C'est exact mais il faut préciser que ce cabinet regroupe également un Monsieur CRETIN et ce qui est plus charmant un Monsieur ROSIER, le tout "place du marché aux fleurs" à Montpellier. Mais ceci n'est anecdotique. Si nous revenons sur les honoraires payés à ce cabinet c'est en raison de l'objet de la consultation qui lui a été demandée.
Le maire a rendu compte au Conseil du 9 mars 2010 du règlement d'honoraires de 1913, 60 € à ce cabinet "suite à la consultation relative à la situation administrative du DGS". Traduisons: DGS = directeur général des services. Aujourd'hui on n'en connaît qu'un, MONTOR. M . MONTOR est le DGS figurant sur l'organigramme de la ville; interdit un certain temps par la justice de fréquenter la mairie où il a fait la démonstration de son savoir-faire il aurait retrouvé une certaine disponibilité l'autorisant à demander à la mairie de subvenir à nouveau à ses besoins financiers (car cigale des années Bouille il se retrouverait fort dépourvu et de nouveau candidat aux fonds publics).
Donc on a consulté à Montpellier, ce qui voudrait dire qu'à Saint-Cyprien on n'est pas capable de gérer ce problème, ce qui entre nous n'est pas étonnant. Ce qui voudrait dire aussi que les réponses données de Perpignan ne conviennent pas ou ne suffisent pas pour régler la question MONTOR. La question c'est, en simplifiant: MONTOR on s'en débarrasse pour satisfaire l'opinion publique (et la morale) ou on lui graisse la patte pour qu'il nous fiche la paix ?
Pourtant il y a un cabinet que la mairie consulte régulièrement. La ville (du temps de Fontvieille) a même passé un contrat d'assistance triennale avec lui, c'est la SCP HENRI-GALIAY-CHICHET. Et Me CHICHET a dès le mois d'octobre 2009 fait un long rapport analysant (bien) la problématique MONTOR et donnant au maire le mode d'emploi pour lui verser pendant 5 ans son traitement à ne rien faire d'autre que lire l'Indépendant, préparer sa défense en justice et attendre à la maison que sa femme rentre du bureau pour lui narrer les dernières nouvelles de Saint-Cyprien.
Alors, a-t-on voulu faire confirmer par un professionnel régional l'avis local (pour impressionner le troupeau grégaire qui va devoir approuver le deal) ? A-t-on cherché une autre solution, plus avantageuse? (et pour qui?) va-t-on vers une "transaction" ? on adore ça en mairie: quand on ne veut pas respecter la loi, on transige, on fait des compromis, on s'arrange. Veut-on simplement donner une teinture juridique à un accord déjà passé secrètement, honteusement?
Constatons puisque c'est la seule information qu'on livre au brave pékin qui paye: constatons que ça a couté 1913 € alors que la consultation Chichet est couverte par le forfait de 71 600 € par an.
Rappelons que déjà le maire avait gaspillé (au moins) 1794 € au profit de Me Nicolay avocat au Conseil d'Etat pour introduire un appel en cassation contre l'ordonnance de référé du 25 mars (sur le conseil municipal extraordinaire) : eh oui! la ville a introduit 2 recours devant le Conseil et a été obligée de les retirer quand on (NICOLAY sans doute)lui a fait admettre que c'était sans espoir. Le maire (et son dir. com) se sont bien gardés de nous informer de ce désistement daté du 6 mai et qui est un repli pitoyable et couteux.
1913 + 1794 € ce n'est pas beaucoup, mais c'est un exemple du coût quotidien de l'incompétence municipale. Bien sur, quelque comparse va aussitôt proclamer que s'il faut payer des avocats c'est la faute à Jouandet ce mégalo qui confond les carrossiers et les avocats, que c'est la faute aux Pugnace qui ne font rien que critiquer. Nous disons plutôt, ce qui est écrit ci-dessus le démontre, que c'est la faute à la loi pour ceux qui veulent tourner la loi à leur avantage.