Dans cet article de novembre 2012, Pugnace parlait "des bonnes opérations immobilières de la ville" - http://www.pugnace.fr/article-les-bonnes-operations-immobilieres-de-la-ville-112753704.html -
et
suite à la décision du conseil municipal (26/11/2012), autrement dit du maire, de créer un lotissement communal, baptisé "les mimosas", et à celle, datant déjà de 2013, de confier à Mme Péreira (Batisoleil) le soin de lotir le terrain de la cave coopérative.
sur les coûts et espérances de chacun de ces projets. Point n'est besoin d'y revenir pour vérifier leurs mérites respectifs. Aujourd'hui, la comparaison des deux opérations est simple, il n'y a pas photo, les deux terrains sont à égalité. Au point zéro.
Les promesses étaient belles. Le constat est impitoyable.
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pour les "mimosas" le maire annonçait au budget 2014 des ventes de terrain pour un montant de 950 000 euros. Le résultat au compte administratif est un camouflet cinglant - 7 221,66 euros. L'opération est au point mort.
- pour le terrain de la cave, le maire s'est démené pour "vendre" le terrain de la cave coopérative à 400 000 euros bien qu'un autre acquéreur sérieux ait proposé 1 million et que nous l'ayons mis en garde contre l'absence de garantie et de référence de l'agence immobilière Péreira. Résultat en 2015 la société Péreira (père et fils) qui avait obtenu le permis de construire a été mise en liquidation judiciaire. Le terrain est vacant depuis 2010.
Alors, vu cette totale inefficacité de la ville, vu ce gaspillage de temps et d'argent public sur deux opérations immobilières simples, face à cet échec consternant, on s'interroge sur le sérieux des décisions prises récemment en matière de développement de la commune et notamment celle d'autoriser, au motif de l'urgence, l'urbanisation immédiate du secteur nord (proche de la Chapelle de Villerase, du rempart vitré des serres Vila et du camping le Bosc).
On subodore qu'il y a plus qu'une urgence urbanistique: une urgence financière