Merci Ouillade! grâce à cet échotier départemental devenu le haut-parleur de la mairie de Saint-Cyprien (et dit-on du Barcarès) nous pouvons tout à loisir et dans la tranquillité analyser la parole abondante et musclée que le chef de notre village a déversée le 7 janvier lors de son spectacle annuel (cf publication du 8 sur ouillade.eu)
Nous avons déjà disséqué (voir article précédent) le développement truqué sur le désendettement que Thierry Del Poso a opéré grâce à la vente du camping Al Fourty (1,5 million sur 9,5 encaissés !) Il est intéressant de relever aussi les commentaires que celui-ci s'autorise sur ce qu'il appelle tantôt "un feuilleton" et tantôt "un attentat médiatique et judiciaire". Sans doute mal informé, ou intoxiqué par son directeur de cabinet, ou enfermé dans une illusion agnosique confortable il se plaît à répéter que les plaintes de ceux qu'il qualifie tantôt de "détracteurs" et tantôt "d'irresponsables" sont rejetées et que l'affaire s'est terminée en peau de chagrin. Il faut lui rafraîchir la mémoire car la vente du camping Al Fourty a donné lieu à diverses procédures dont aucune à ce jour n'a abouti. Il y a des procédures de contentieux administratif, des procédures pénales et des instances civiles.
En contentieux administratif, nous avons demandé au Tribunal administratif l'annulation de la délibération du 16 décembre 2010 décidant la vente du camping. Dans une audience de novembre dernier où, fâcheusement, le tribunal a omis de convoquer le requérant principal Jean Jouandet une décision de rejet a été prise mais celle-ci est annulable, elle n'est pas définitive: appel a été interjeté le 23 décembre par un irresponsable tenace, le recours sera rejugé à Marseille (et inévitablement réformé, n'en déplaise à M. Del Poso). Le feuilleton n'est pas clos.
Au plan pénal deux plaintes ont été déposées avec des griefs parallèles et complémentaires d'une part par les élus, d'autre part par l'association des propriétaires de mobil homes. L'enquête est actuellement diligentée par la PJ qui a visité à cet effet les ordinateurs et documents de l'EPIC. Le feuilleton n'est pas clos.
Au plan civil plusieurs instances ont opposé à M. Ambroise les propriétaires de mobil home soit individuellement, soit en association. M. Ambroise a perdu en 1ère instance, il a fait appel. Le feuilleton n'est pas clos.
Que M. Del Poso ne prenne pas le risque d'en pronostiquer les résultats. Il s'est assez trompé, pardon il vous a assez trompé, en prétendant qu'il avait gagné tantôt 17 et tantôt 15 contentieux contre les "irresponsables". Il en a perdu 8 et deux autres décisions se profilent qui risquent de l'affecter beaucoup. Quant à Al Fourty, attendons que toutes les procédures (au moins 5 en cours) aient abouti.
Il serait bon qu'avant de répercuter les grotesques qualificatifs donnés par Thierry Del Poso l'organe de communication tout dévoué au chef de village vérifie le sens "d'irresponsables" et "d'attentats judiciaires" et s'assure de l'exactitude des informations auprès des responsables qu'il peut connaître.