Un nouveau camouflet judiciaire pour le directeur de fait de l'EPIC. Et cette fois, il ne vient pas d'un méchant terroriste. Il vient d'une modeste employée de l'office du tourisme dont M. Humpage avait décidé de se débarasser, Dieu sait pourquoi, et qui ne s'est pas laissée faire, qui s'est défendue, qui vient d'obtenir Justice et qui devra obtenir réparation.
En octobre 2010, celui qui exerçait "en fait" les fonctions de directeur, ainsi que le Tribunal administratif en décida à deux reprises, M. Humpage a donc décidé de licencier pour prétendue faute grave Madame Mireille Travé qui était agent d'accueil et de renseignements à l'office du Tourisme. Elle y travaillait depuis 16 ans et subitement elle a été jugée indésirable, on l'a licenciée. Elle était à 3 ans de la retraite et on l'a mise à la porte: plus de travail, plus de salaire mais l'humiliation d'être congédiée sans raison et de devoir plaider au Conseil de Prud'hommes pour faire reconnaître son bon droit. Deux ans de procédure et enfin la sortie du tunnel : la Justice a donné tort, encore une fois, à l'organisateur des fêtes à touristes qui ravit son ami maire. M. Humpage crée l'évènement festif dans la station balnéaire, dixit Thierry Del Poso, mais il perd tous ses procès. Saint-Cyprien est sur une pente ascendante touristique et retrouve son panache, Saint-Cyprien respire, écrit le même Thierry Del Poso dans St-Cyp info. Mais M. Humpage recrute à 3 000 € HT par mois son amie Mme Misme (via sa chère société Guides sans frontières) et il licencie Mme Travé la privant depuis 21 mois de son petit salaire de 1300 €. Qui paye?
Mais Saint-Cyprien respire ! la Justice a tranché: il n'y a pas eu de faute grave, le licenciement est reconnu abusif, sans cause réelle et sérieuse. Il faudra indemniser Mme Travé. Qui va payer? le directeur fautif? le président qui a couvert et félicite son ami et le renomme sans scrupule au poste dont il a été rayé deux fois, où il est incapable d'appliquer correctement la législation du travail (souvenez-vous du procès perdu sur le comité d'entreprise) et où il est obligé de réembaucher Mme Targues, l'ex-directrice également radiée par le TA, pour faire sa comptabilité ! Quel panache ! Saint-Cyprien respire, le contribuable va payer les pots cassés.
A l'EPIC on a l'art des licenciements. P. Bertrand avait aussi commis une faute grave, disait la présidente de fait Mme Pineau, mais on lui a donné 350 000 € d'indemnités: abus de bonté. Emile Traissac a eu droit à un licenciement économique négocié (!) à quelques semaines de sa fin de vie: abus de faiblesse. Mireille Travé a eu droit à un licenciement abusif: abus de sottise et de méchanceté.
Jusqu'à quand va-ton devoir subir les méfaits des fonctionnaires de fait qui se moquent du droit?