Voici les nouvelles règles commerciales applicables à Saint-Cyprien, exclusivement à Saint-Cyprien :
ACHETER à prix plafond, VENDRE à prix plancher!
Ce sont les principes imposés par le maire et validés par le tout nouvel adjoint à l'urbanisme pourtant commerçant de son état. Prenons deux exemples récents:
1°) Vente d'un terrain inondable non constructible: estimation des domaines
pour les parcelles non constructibles = 5 euros/m2 ("assiette foncière" d'Al Fourty)
2°) préemption d'un terrain (près du collège OLIBO) inondable et également non constructible = 8,80 euros/m2
Le maire et les deux adjoints à l'urbanisme (l'ancien et le nouveau) jouent, Saint-Cyprien perd. Pourquoi ? Pour qui?
Le maire et les adjoints ne négocient pas, ils se contentent de l'appréciation sommaire (et hâtive, donnée en 8 jours) des domaines: "acceptable". Ils oublient que la préemption permet non seulement d'avoir priorité d'acquisition mais aussi de discuter le prix d'une opération particulière pour peser globalement sur le prix du foncier. On n'a pas discuté avec le vendeur, on ne lui a pas fait de proposition de prix en baisse : pourquoi ne pas discuter avec ce Monsieur?
Sur cette préemption le maire affirme en Conseil Municipal qu'il n'a pas de projet, puis il reconnaît avoir une offre d'achat; bizarre, comme c'est bizarre.. A qui veut-on faire plaisir, au vendeur du terrain préempté ou au futur acquéreur? Aux deux, mon capitaine?
Sur les dépenses de service public pour les cyprianais, le maire sait réduire les dépenses : moins 50% sur les acquisitions d'ouvrages pour la médiathèque. Au contraire, pour son service, cabinet, communication et accointances, il sait embaucher de nombreux directeurs et collaborateurs : + 7,5% sur les dépenses de personnel.
Dans ces conditions, comment équilibrer le budget 2011 ?
... ABRACADABRA ... je te brade le patrimoine, un ptit coup par ci, un ptitcoup par là, ça fait un peu d'argent frais chaque année. Bientôt un très beau terrain sur le golf, plus qu'une belle assiette foncière, une affaire très classe à saisir! Par ce subterfuge, le liquidateur espère tenir jusqu'en 2014 ... après lui le déluge ! il en a oublié sa belle lapalissade du 9 mars 2010:
"Quand on vend un bien, on l'a plus"!