Voilà la nouvelle installation électrique sur le terrain "soleil de la Méditerranée" qui préfigure sans doute les améliorations prévues pour le surclassement de ce parc résidentiel de tourisme ... virtuel.
Espérons que le service des risques qui a rejeté le projet d'EDF (!) au motif d'inondabilité a été mis au courant et a vérifié que ces prises sont hors d'eau
Et voici la présentation du projet d'EDF (une centrale solaire photovoltaïque par 525 panneaux de 110 m² couvrant chaque habitation, posés sur des structures porteuses résistant à une inondation de 1 mètre 50 avec un courant de 0,5 m/s, une structure antisismique et résistante aux insectes xylophages et à la corrosion). La production annuelle prévisionnelle était estimée à 11 305 000 kwh pour une vente de plus de 4 millions €. Le coût global de ces centrales était chiffré à 37 894 500 € ht (amortissement en 10 ans). S'y ajoutait une autre centrale identique sur les emplacements de parking pour 3 millions de kwh et un coût de 10 millions €. Il était également prévu que les habitations légères de loisirs (remplaçant les mobil homes actuels) reposaient sur un plancher flottant qui grâce à des flotteurs disposés en dés les poussaient verticalement vers le haut en cas d'inondation jusqu'à une hauteur pouvant atteindre 1,50 mètre au-dessus du sol naturel.
En bref (le prédossier d'APD fait 17 pages) le projet était naturellement à l'abri des risques d'inondation grâce à la flottabilité des habitations et produisait de l'énergie renouvelable. Une innovation qui a fait peur.
Le fonctionnaire du service des risques a fait sur le champ une objection majeure du genre : "que se passe-t-il si un enfant en jouant met un gravier dans l'engrenage d'un flotteur?" Le maire, plus ZEN que conscient de sa responsabilité a, lui, déclaré en conseil municipal du 16 décembre 2010 à la 67 ème minute de débat sur le sujet "nous avons rencontré directement le secrétaire général de la préfecture et M. le préfet; ils nous impérativement dit que ce projet ils n'en voulaient pas pour des raison de conformité aux risques d'inondation". A vérifier. Dans la récente lettre du 12 juillet 2011 au préfet il est écrit, sous le cachet du maire, qu'il y a eu deux avis défavorables de la DDTM. A vérifier.
Le gravier du technicien, l'interdiction formelle et personnelle du préfet, ou deux avis de la DDTM - on demande à voir - il fallait bien ça pour évacuer un tel projet innovant, sécurisé, écologique et susceptible de donner à Saint-Cyprien une image de qualité exceptionnelle. Il fallait bien ça pour imposer M. Ambroise et ses installations électriques vintage.
Au fait, ce n'est pas un détail négligeable, rappelons que ce projet offrait 12 millions à la ville qui gardait la propriété du terrain puisque tout le système reposait sur un bail emphytéotique de 40 ans, au terme duquel la ville récupérait les 11 hectares de terrain. On rêve: quel est donc le charme mis en oeuvre par M. Ambroise pour s'en tirer avec 9, 5 millions et la pleine propriété?
Notons aussi en passant que (page 16 de l'APD) ce projet estimait à 4 millions € le fonds de commerce représenté par l'exploitation du parc.
Voilà pourquoi M. Ambroise n'a acheté qu'une assiette foncière , pas de fonds de commerce; et voilà pourquoi le TGI de Perpignan conteste sa qualité d'exploitant commercial de ce terrain.
Mais, hormis la police judiciaire grâce à nous, qui est au courant de tout ça? le maire, il est zen. Le préfet? la DDTM? on dirait qu'il y a un gravier dans l'engrenage administratif des Pyrénées-Orientales

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