Cette grande proclamation de la préfète à la veille de son départ semble à tout le moins étrange, pour ne pas dire paradoxale, car elle a été faite lors d'une interview
qui portait surL'ambiguîté du sourire qui accompagne son propos souligne du reste le double sens du mot "responsables".
Il va de soi que les maires, élus du peuple, sont à ce titre "responsables" au sens politique puisqu'ils
de la commune.
La préfète a donc raison de le rappeler: les maires sont fonctionnellement responsables, ils doivent "répondre" aux exigences de leur mission qui est l'intérêt public de leur commune et de ses habitants. Elle a aussi raison de rappeler, sans le dire mais exemples fautifs à l'appui, que, responsables, ils doivent être "capables" d'apporter une réponse sûre, au risque d'avoir à "répondre " des erreurs et des fautes dont ils seraient coupables,
Oui, les maires sont des "gens responsables" ... ce qui, deci delà, va du capable au coupable.
On suppose du reste que les trois cas cités de projets locaux interdits pour cause de risque sont exemplaires d'erreurs mais pas exclusifs. La préfète n'évoque pas le dossier de Saint-Cyprien - du "prats dels burricaïres" - qui relève pourtant de la même problématique "aménagement du territoire / risque d'inondation". Le dossier est ouvert, on le lui a signalé, elle ne saurait prendre le risque de l'ignorer même si, selon son habitude, elle oppose l'indécision à nos questions: Saint-Cyprien se situe dans le même territoire à risque important que Perpignan et Rivesaltes et notre commune est soumise au même
.
Puisqu'elle "tient à préserver les populations du risque inondation" on n'imagine pas qu'elle prenne elle-même le risque administratif de fermer les yeux sur le projet concerté entre la LODEF et Del POSO, adopté par le conseil municipal le 1er décembre 2015. http://www.pugnace.fr/2016/01/le-bonheur-serait-dans-le-pre-des-bourricots.html