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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 06:00

 

         Le vendredi 28 janvier 2011, Pugnace exposait "Comment le maire a livré les locataires d'Al Fourty à M. Ambroise" et donc pourquoi ceux-ci sont venus manifester comme on l'a vu dans les vidéo publiées dans l'article précédent le 5 janvier 2014

       

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Déclarations du maire en Conseil municipal du 16 décembre 2010

 

" Nous ne sommes pas des professionnels de camping. Ce que peut faire un privé, ce que va faire M.AMBROISE, c'est son problème, c'est quelque chose que nous ne pouvons pas faire, c'est notamment imposer aux personnes qui sont actuellement sur le camping de faire l'acquisition d'autres mobil homes. Il faut savoir que le camping, l'intégralité des mobil homes appartiennent  donc à des personnes, privées ou des sociétés ou des comités d'entreprises, peu importe, mais il y a quelqu'un qui est propriétaire du mobil home et ce mobil home on le lui loue pour un an, on lui loue le terrain pour un an si c'est un particulier, on le lui loue pour 3 ans s'il s'agit d'un comité d'entreprise, pour simplifier. A l'heure où je vous parle il y a déjà des comités d'entreprises qui ont dit à M AMBROISE " nous on vous prend la totalité des emplacements et on mettra les mobil homes que vous nous vendrez"  donc pas des mobil homes à 20 ou 30 000 euros mais beaucoup plus chers, et c'est là dessus effectivement qu'il va gagner de l'argent, chose que nous ne savons pas faire, ça n'est pas notre travail et l'intégralité de ces mobil homes pourraient, après c'est lui qui décidera, être la propriété de comités d'entreprises. Il aura la même politique avec les particuliers qui ont des contrats renouvelables tous les ans, c'est un bail. Il aura la charge de s'occuper de ces personnes dont certaines voudront peut être rester, voudront faire l'acquisition des nouveaux mobil homes et d'autres, peut être, ne seront pas heureuses de se voir imposer, ou de partir, ou de devoir acheter un autre mobil home. Mais ça va être son problème."

 

 

 C'est le problème de M. AMBROISE, autrement dit le maire ne veut pas s'en occuper, il considère qu'il n'a pas de responsabilité morale ni juridique à l'égard des touristes qui avaient choisi Saint-Cyprien et qui avaient fait confiance à la ville. La ville n'a mis dans la vente aucune disposition garantissant à ceux-ci soit un maintien dans les lieux (plus ou moins long), soit des conditions de départ convenables. On apprend déjà que les contrats proposés par M. Ambroise s'inscrivent brutalement dans la logique de rupture annoncée par le maire: ils imposent une révision déchirante des conditions financières.

 

Comble de l'indécence, ce nouvel exploitant choisi par le maire se veut tellement à l'écoute (!) des anciens usagers qu'il a tenté de s'immiscer dans leur association de défense. Rien que ça: M. Ambroise, la taupe d'Al Fourty, s'est introduit clandestinement dans la liste des propriétaires sous le charmant pseudo de DELANGE pour les piéger un peu plus ... Qui a dit qu'à Saint-Cyprien on joue la transparence ? DEL ANGE et DEL POSO, fric et cash.

 

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et voici publié le samedi 12 février 2011, notre compte rendu de "l'audience en mairie", traduisez le refus d'écoute de la 1ère adjointe, le maire étant "absent" 

   

" Il ne s'est pas excusé mais il s'est tu et s'en est allé... pour la journée, histoire de laisser son 1er mouton en découdre avec les propriétaires de mobil homes venus de la France entière pour rencontrer le maire. TDP ou "Tout Du Poltron" n'a pas même le courage d'assumer sa décision tant elle est injustifiable au regard de toutes ces personnes spoliées par la ville en qui ils avaient placé leur confiance (et leurs deniers). Cette dérobade est indigne d'un maire ! "

 

 

Ce commentaire d'un lecteur publié à chaud, dès hier soir sous notre précédent article "il doit s'excuser, se taire ou s'en aller" donne parfaitement le sens de ce 11 février 2011, journée de protestation organisée par l'association des propriétaires de mobilhomes ulcérés du traitement qui leur est infligé par le nouvel exploiteur du camping Al Fourty et par l'irresponsabilité de la ville.  IRRESPONSABILITE  = en l'occurrence fuite de ses responsabilités donc responsabilité morale grave vis à vis de clients fidèles de la station et de  cocontractants de la ville.

 

Oui, ils sont venus de loin, des 4 coins de France. Ils n'étaient pas tous là, mais ils étaient nombreux. Ils étaient fatigués, fatigués du voyage, fatigués de colère, fatigués de leur sort, otages d'un marché manigancé en douce et à leur détriment, au mépris de la loi et des cyprianais. Fatigués mais déterminés à défendre leurs intérêts. Il y a beaucoup de force car beaucoup d'affect dans leur démarche. Ils ne se connaissaient pas mais l'épreuve les a réunis.

 

Ils étaient venus demander au maire son soutien : ils ont rencontré Madame Pineau, vous savez l'ex présidente de l'Epic, celle qui a reçu personnellement 40 acquéreurs potentiels du camping et n'a retenu que M. AMBROISE, l'homme qui paie cash et qui se paye sur les clients de la ville. Il y avait aussi Madame Ducassy-Padros (n'en disons rien)  ... les 2 dames de l'EPIC pour tenter de faire oublier qu'il y a un maire dans cette ville, un maire qui oublie qu'il a pris la responsabilité de vendre à M. Ambroise et de dire en Conseil municipal qu'il lui abandonnait le sort des propriétaires de mobil-homes.  

 

Il y avait aussi la police municipale - ils n'ont pas tous été suspendus - il y avait la gendarmerie de Saint-Cyprien et il y avait même la gendarmerie de Cabestany ... oui, on fait tout pour expulser nos touristes mais on fait venir en visite les gendarmes de Cabestany. Qui osera dire que le Préfet ne s'intéresse pas à Saint-Cyprien : il a privilégié la sécurité de notre station en ce vendredi 11 février 2011 aux autres missions d'ordre public de l'agglomération (Cabestany est dans l'agglo!)

 

Il faut dire qu'il y avait grand danger pour la tranquillité publique puisque 6 des élus qui contestent cette vente d'Al FOURTY étaient présents devant la mairie pour accompagner ces résidents saisonniers maltraités. Il y avait danger car ces élus inconscients ont souhaité exposer aux dames de l'Epic (entre élus qui a priori devraient partager les mêmes préoccupations d'intérêt public)  pourquoi la ville était encore concernée par le sort de ses clients, de ses touristes, clients des commerces locaux et touristes anciens donc plus ou moins représentants de la station aux quatre coins de France.

 

Il y avait grand danger pour les dames de l'Epic à affronter ce dialogue puisque la police a voulu s'y opposer. Le service d'ordre avait ordre de ne pas nous laisser entrer : ordre supérieur d'un maire absent, d'un directeur de cabinet en puissance, d'un DGS inexistant, d'un adjoint à la sécurité qui a sans doute des raisons de se cacher dans les bureaux !

 

Nous sommes entrés. Les dames de l'EPIC ont repris leur sac à mains et se sont réfugiées dans un bureau.

 

Et les dames de l'Epic ont déclaré aux délégués de l'association enfin admis qu'elles n'avaient rien à voir dans cette affaire : Ponce-Pilate s'en lave les mains.

 

Nous, nous avons annoncé sur les marches de l'hotel de ville que, sur ce dossier de la vente du camping Al Fourty, notre avocat a déposé une plainte auprès du Procureur de la République sur la base de deux articles du code pénal. Bien entendu nous en avons déjà contesté la légalité devant le tribunal administratif.

 

L'association des propriétaires a rencontré ensuite M. Ambroise qui, lui, a eu la correction de les recevoir et l'habileté de laisser percer quelques promesses pour tenter de les amadouer. Pas tout à fait dupe, l'association va consulter son avocat (pas Me Del Poso)

 

     ... à suivre ... à demain avec Mme PINEAU !

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 06:00
Publié sur Pugnace le jeudi 23 décembre 2010

Suite aux 4 points soulignés précédemment - un résultat financier trompeur, une vente illégale, une transaction perdante,  un processus entaché de favoritisme - voyons aujourd'hui la conclusion politique de cette triste affaire menée par le maire sans "aucun problème de conscience" et adoptée, tête basse, par ses 20 affidés 

Vous retrouverez également en fin d'article le trombinoscope des 20 qui ont couvert la vente et le reportage sur la manifestation des clients de l'EPIC que la ville a "cédés" à M. Ambroise avec une prime de 500 000 euros.

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Résumons : M. AMBROISE propose 10 millions, il paye CASH, il ne pose aucune condition suspensive et il lui est interdit de revendre avant 5 ans ... Alors  parlons-en de ces 5 ans, c'est le dernier point et non le moindre : 

 

 5 . Le maire brade l'avenir de la ville

La ville vend 112 000 m² et à côté on en loue 30 000, le tout réputé aujourd’hui non constructibles parce que classés inondables.

A un certain moment la ville avait prévu de transformer ce terrain en lotissement.

Le durcissement des règles de " prévention et de précaution " a pour l’instant écarté cette perspective. 

  Mais il n’est pas exclu que des travaux appropriés permettent de neutraliser le risque donc de rendre de nouveau constructible ce foncier. Questionné sur ce point le maire a répondu en commissions réunies que la perspective est de moyen terme soit 5 à 10 ans. Il a objecté en conseil que cela coûterait cher. Certes mais cela ne se fera-t-il pas? compte tenu des avantages que ces travaux procureraient : sécurité, confort des habitants, constructibilité, économies de fonctionnement et d'entretien des divers ouvrages publics et privés, on peut penser que cela se fera un jour. Un jour pas forcément très éloigné vu la montée du principe de précaution et de prévention d'une part et le besoin croissant de terrains constructibles dans la plaine littorale. Et le devoir d'un maire est bien de prévoir l'avenir, de préparer l'avenir et non de le compromettre. Le travail d'un maire n'est pas seulement de gérer l'urgence, de "bidouiller" comme il dit élégamment.

  Et cependant la ville va se dessaisir de ce potentiel foncier exceptionnel, le maire  en laisse l’aubaine à un particulier choisi par lui . Qui pourra le revendre  dans 5 ans ... ou quand les travaux de mise hors d'eau seront programmés

  Calcul simple : le terrain fait 22 fois la superficie du terrain de la cave coopérative dont Nexity offrait 1 million. De plus il est sur le secteur plage et non pas près du cimetière et il est routièrement bien desservi. S’il devient constructible (grâce à des travaux sur fonds publics) calculez vous-même la mise à prix:  belle culbute pour l’heureux M. Ambroise.

 

Et de grâce que le maire ne rétorque pas qu'il restera toujours maître de laisser urbaniser ou non le secteur. D'une part ce serait stupide de geler ainsi durablement la constructibilité de cette zone simplement parce qu'on n'a pas eu aujourd'hui la prévoyance de se donner la maîtrise de l'avenir. D'autre part nul ne peut préjuger de son successeur, il y  a quelque chance que M. Del Poso ne soit plus maire à cette époque, il vaut mieux laisser à son successeur des armes à effet différé (par exemple un droit de retour à un prix "encadré") que de s'en remettre à "sa conscience".

  Imprévoyance ou pire encore : le maire largue ainsi non seulement le potentiel touristique de la station, il brade l’avenir même du foncier communal.

 

Un résultat financier trompeur

Une vente illégale

Une transaction perdante

Une négociation entachée de favoritisme

Un bradage de l’avenir urbain

   

……………. c'étaient, avons-nous conclu en Conseil municipal du 16 décembre 2010, les 5 raisons majeures de s’opposer à cette décision qui engage la responsabilité de ceux qui la voteront

..................................................et qui l'ont votée piteusement 

 

   

le vote a été le suivant:

 

contre : 10 voix, les élus des groupes Pugnace, Sadourny et Guiraud dont les bras se lèvent.

 

abstention : 2 du groupe Roméo , bras levés

  pour : 21 de la fidélité municipale qui se taisent, ne lèvent pas le bras mais baissent la tête, accablés de devoir afficher ainsi leur soumission, sans conviction, passivement, piteusement.

 

Nous avions envisagé de demander un vote à bulletins secrets pour donner à ces soumis quelque chance d'exprimer leur trouble de conscience. Mais vu l'abstentionnisme systématique de M. Roméo (le normand du conseil: peut-ête ben qu'oui,peut-ête ben qu'non, j'vas voir le Thierry), nous avons préféré que la prise de position de chacun soit publique.

 

On a vu le résultat de la démocratie à la Del Poso : que ceux qui sont contre lèvent la main, 10 mains se lèvent; que ceux qui s'abstiennent lèvent la main, 2 mains, et "merci" dit M. le maire sans même oser décompter ceux qui ont baissé la tête sans oser se manifester. On passe à la question suivante.

 

Résultat en clair : 1 pour (le maire qui propose),

                           10 contre et 2 abstentions explicites,

                           20 figurants 

 

c'est la démocratie tête basse.

 

 

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Redécouvrez encore les noms et les visages de ces figurants de la démocratie  :

cliquer ici : les figurants et les fantômes du Conseil

 

 

Retrouvez aussi, grace aux archives de XAV, les images de la manifestation des locataires du camping en février 2010

cliquer ici : les propriétaires de mobil homes protestent  


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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 23:00
Pugnace  a publié le mardi 21 décembre 2010

Suite aux 3 points soulignés précédemment - un résultat financier trompeur, une vente illégale, une transaction perdante - reprenons aujourd'hui la 4ème et grave question de moralité et de légalité de cet accord passé avec M. AMBROISE sans "aucun problème de conscience"  

 

Souvenons-nous des arguments majeurs du maire en faveur de M. AMBROISE : il propose 10 millions, il est le seul au-dessus de l'estimation des domaines, et il paye CASH, CASH ... 

Malheureusement le déroulement de la "négociation" et les propos même du maire indiquent qu'on est loin d'une négociation ouverte et que le choix, très précoce, de M. AMBROISE s'est fait aux dépens d'autres candidatures d'achat, exclues sans raison valable de la compétition alors qu'elles offraient plus que M. AMBROISE

 

4 . La négociation est entachée de favoritisme

 

Etrange négociation que celle-ci où il y a eu 40 contacts de professionnels intéressés mais une seule offre dite recevable. Trente neuf candidats ont été reçus par le maire et surtout par Mme Pineau, 1ère adjointe et alors présidente de l'office du tourisme. Mais ce sont 39 candidatures dont on ne trouve aucune trace, 39 entretiens privés tenus avant toute décision de vente et dont, hormis Mme Pineau et M. Del Poso, personne ne sait rien sauf ce que tous deux veulent bien dire. Et de ce qu'ils disent en commission puis en conseil, il résulte que seulement 4 ou 5 propositions chiffrées auraient été données verbalement et qu'elles auraient toutes été inférieures à l'estimation des domaines, tournant autour de 5 millions. La seule offre concrétisée par une proposition écrite et supérieure à l'estimation domaniale  serait donc celle de M. Ambroise.

 

L'offre écrite d'Ambroise a été faite le 13 septembre à 9,5 millions puis le 2 novembre à 10 millions. Sa formulation verbale doit être antérieure. Elle a été faite à un niveau fort éloigné des autres (2 fois plus) ce qui ne peut qu'interroger le citoyen-lambda de Saint-Cyprien: ce Monsieur-tout-le-monde qui paie des impôts et assiste au conseil municipal se demande si Monsieur Ambroise  est un génie du camping ou un illusionniste, ou si les 39 autres sont des fumistes ou des fantômes, ou encore qui prend qui pour un imbécile: est-ce M.AMBROISE qui prend Mme Pineau pour une aimable imbécile, ou M. Del  Poso qui se moque absolument de Monsieur-tout-le-monde?

 

L'offre AMBROISE, si discordante des 39 autres, a été acquise au moins 2 mois avant que la publicité de la vente ne soit faite dans le journal (le 26 octobre) car la lettre datée du 13 septembre "confirme" au maire les termes d'un entretien antérieur. Elle a été reconfirmée chez le notaire et non pas en mairie (étrange!) le 2 novembre, 2 semaines avant le dernier jour de dépôt des offres en mairie (15 novembre)

  Aucune autre offre que celle de M. Ambroise n’a été enregistrée officiellement en mairie, par le maire ou par Mme Pineau, bizarre, bizarre! Aucune autre offre supérieure à l'estimation domaniale n'a été  présentée ni même évoquée lors de la séance des deux commissions des finances et de l'urbanisme réunies sous la présidence du maire le lundi 13 décembre. Il n'y avait, nous a-t-on dit,  que M. AMBROISE qui se proposait de payer un prix convenable et de payer cash. Ce n’est pas crédible. Ou ce n’est pas convenable que la ville se satisfasse d’une seule offre supérieure à l’estimation des domaines : cette offre (spontanée !) de septembre n'était-elle pas de nature à activer à partir de la publicité du 26 octobre une recherche élargie d'investisseurs ou d'exploitants? Il n’est pas crédible que la concurrence ait été aussi stérile pour un type de bien (camping) aussi recherché par les investisseurs.

 

  Alors on en vient inévitablement à craindre que la concurrence ait été délibérément stérilisée par la volonté personnelle du maire. On savait déjà que le maire avait refusé de recevoir une offre qui proposait au moins 11 millions €. Cette offre formulée avant la clôture de la consultation lui a été adressée par LRAR. Comme nous, le préfet et le procureur en ont eu connaissance; d'autres élus de sa majorité aussi le savaient mais n'ont rien dit. Le maire a refusé de recevoir ce candidat, a refusé de lui transmettre le dossier de consultation (peut-être n'y en avait-il pas puisque les jeux étaient déjà faits avec M. AMBROISE: à noter qu'on a été incapable de nous en présenter en commission). Il a fait répondre (via un intermédiaire qualifié reçu à ce titre par lui avant la clôture de la consultation du 15 novembre) que c’était trop tard, que sa candidature n'était pas recevable, que le choix était fait. Les dénégations de Mme Pineau en conseil n'y changent rien. Il y a eu éviction a priori d'une offre a priori recevable (à plus de 11 millions). Rien objectivement n’autorisait une telle éviction d’un candidat faisant une offre supérieure, rien sinon le seul affect négatif de M. DEL POSO vis à vis du gérant de cette société. Ce sont là des motifs subjectifs inadmissibles dans une procédure publique où seuls doivent être pris en considération l’égalité des concurrents, la recherche du meilleur prix et les intérêts de la commune.

 

Or dans un aveu dont on ne sait s'il est naïf, cyniquement provocateur, ou faussement repentant, M. Del Poso indique en conseil municipal qu'il y a eu 3 offres supérieures à celle de M. AMBROISE, 3 offres cachées jusque là, 3 offres dont les commissions réunies n'ont pas entendu parler, 3 offres que personne (sauf Mme Pineau peut-être) personne n'a jamais vues. Pas seulement celle que nous connaissions (nous et le procureur et le préfet et d'autres en mairie) : 3 dont une autre très technique et écologique d'EDF et Nexity (belle enseigne!) et que le Préfet aurait recalée ... (au nom sans doute d'un contrôle d'opportunité préventif substitué au contrôle de légalité défaillant)    (cf le PS en bas de page)   et une 3 ème enfin dont le porteur de projet (bien connu, croyons-nous savoir, et bien placé au plan national) ne sait pas pourquoi on l'a évincé. Et dont à entendre le maire on ne sait pas s'il invoque l'urgence (à conclure avec M. Ambroise) ou le manque de sérieux des autres dossiers (qui proposaient plus que M. Ambroise).

 

Ce mépris affiché "sans problème de conscience" (Cf l'indépendant du 18 décembre), mépris de la loi et de ses principes élémentaires, vicie toute la procédure. Notons enfin qu'après avoir perdu sur la vente du terrain de la cave coopérative plus d'un million d'euros (différence de prix d'achat et de produits fiscaux, voir articles précédents sur cette opération calamiteuse) on perd encore  au moins un autre million sur ce camping.

 

2 millions d'euros de perdus en moins d'un mois, c'est un foutu "bidouillage" comme a dit si élégamment M. Del Poso en conseil du 16 décembre   

 

 

Pour résumer ce simulacre de marché et d’appel à la concurrence, répétons ici ce que nous avons dit en conseil et que la presse a repris:  le maire une fois encore a confondu le gré à gré économique et le tête-à-tête préférentiel.

 

 

 

P.S. : c'est ce dossier dont on découvrira par la suite l'importance car il proposait 12 millions pour un bail de 40 ans, la commune gardant la propriété du terrain. Rien n' permis de confirmer que ce dossier avait été écarté par le préfet comme tout infirme que le préfet ait validé le rabais de 500 000 euros accordé par la voie d'une "compensation " de loyers que la cour d'appel a sanctionnée..

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 06:00
Publié par Pugnace le lundi 20 décembre 2010

Suite aux 2 points soulignés précédemment - un résultat financier trompeur et une vente illégale - reprenons aujourd'hui ce qui fait le coeur d'une bonne transaction, l'accord équilibré des contractants. C'est une évidence, et ce devrait l'être (un jour) pour un maire qui n'a encore "aucun problème de conscience" et pour ceux qui le suivent en baissant la tête, cette transaction n'est pas une bonne affaire, ce n'est même pas une bonne transaction. 

 

Souvenons-nous du préambule du maire :  

1°/ la ville a besoin de ressources.   

2°/ M. AMBROISE propose 10 millions, il paye CASH, CASH ... il faut signer. Pourquoi nous ne voulons pas ?  

 

3 . Cette transaction est perdante

 

Une transaction saine est un contrat dont les clauses sont claires et le bilan équilibré entre les 2 parties. Ce n’est pas le cas. La transaction n’est claire ni du côté du vendeur ni du côté de l'acheteu

 * côté vendeur : on vend le terrain 9,5 !  

La ville cède sans condition la propriété  de 112 251 m². De plus on va louer à M.A le terrain avoisinant de 30 000 m² sans en dire les conditions.

La ville n’a prévu aucune garantie quant à la durée et à la qualité de l’exploitation du camping. La ville ne s’est réservé aucun droit de reprise en cas de défaillance du nouveau propriétaire. Rien ne garantit la pérennité de cette installation touristique.

Le maire se borne à dire: on encaisse 9,5, payés cash mais il écrit et fait voter par le conseil 10 millions €

Il répète que M. Ambroise ne met aucune condition suspensive, qu'il n'emprunte pas, paye CASH sur ses deniers personnels, qu'il a vu la préfecture, qu'il prend tous les risques, qu'il est le seul à se présenter ainsi ... Ambroise est l'oiseau rare à ne pas laisser filer

  A VOIR, A VOIR

* côté acquéreur : il y a de quoi s’inquiéter.

C’est M.Ambroise qui achète, dit le maire, mais M. AMBROISE vient de créer une SCI de gestion immobilière et une SAS de gestion de camping. Il n'exclue de substituer quelqu'un, il l'écrit dans son offre, mais on (le maire) a négocié avec Ambroise. Serait-ce encore comme Batisoleil un acquéreur de façade? avec ces 500 000 € de ristournes évoqués à la sauvette ?

Donc qui va exploiter?

  Et si c'est M. AMBROISE, celui qui exploitait "les tamaris" au Barcarès, il y a vraiment de quoi s'inquiéter pour la réputation des équipements touristiques de la station. Il suffit de lire sur Internet (voir entre autres les sites www.zoover.fr et http://www.voyage-bons-plans.aufeminin.com) les avis des usagers du BARCARES: " à fuir ", " décevant ", " même pas à essayer ", " à fuir absolument", "désastreux ", " à déconseiller ", " passez votre chemin " … " ce nouveau proprio qui est arrivé du Pas de Calais qui mène la danse et crie haut et fort qu’il est venu pour faire du fric et que le soleil ça se paye " ... (1) 

  Le maire dit et répète " ce M. paie cash, il apporte l’argent en fonds personnels, c’est tout ce qu’il faut voir". Mais ce monsieur écrit dans sa lettre du 13 septembre qu’il a "l’accord de son partenaire financier" et le 2 novembre qu’il finance sur "ses deniers personnels et assimilés"  : étrange ce partenaire financier qui n’est pas une banque, formule équivoque que ces deniers assimilés à des deniers personnels. Quel est ce partenaire financier, que sont ces deniers assimilés? 15 millions (avec les travaux) ça fait beaucoup de deniers assimilés; mais le notaire a l'habitude, sans doute, et la responsabilité, c'est sûr, de se faire couvrir par TRACFIN quand les mouvements de fonds personnels sont importants et difficiles à "assimiler" 

 

Enfin on n’impose à l’acquéreur qu’une interdiction de revente limitée à 5 ans ce qui veut dire que quand il aura amorti ses travaux il pourra revendre librement, sans que la ville puisse s’y opposer, et il pourra éventuellement revendre à d’autre fins et un autre prix .


Tout cela signifie que la ville se défait de façon irréversible d'un camping au profit d'un monsieur dont on n'a pas les références et les garanties assurant que sera maintenu durablement et en bonne qualité d'exploitation un équipement touristique important pour la commune.

 

C’est une bonne opération pour M.A, pas pour la ville. A ce déséquilibre s'ajoute le facteur suivant, à savoir les conditions troubles de la négociation qui n'ont en rien respecté les règles de transparence et d'égalité d'accès des candidats au marché.

 

 

(1) P.S. : la qualité technique des installations de "soleil de la Méditerranée" ont heureusement démenti ces inquiétudes. Mais la dureté de la gestion, souvent inhumaine envers certains locataires, confirme le regret qu'il n'y ait pas eu de cahier des charges social imposé par la mairie et confirme que ce monsieur veut faire et sait faire du fric ... ce que la mairie ne sait pas faire et lui laisse faire

 

  1.  

     

     ................................................................................................... à suivre

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 06:00

f

Le 17 décembre 2010, lendemain du conseil qui a vendu le camping à M. Ambroise, Pugnace publiait cette bande annonce de l'ALFOURTYGATE

... la suite en 2015

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CASH sur Al Fourty

 

C'est la bande annonce du western tourné hier soir dans la salle des fêtes de la mairie.  La distribution était de qualité, tous nominés pour  les 2nd rôles. Le metteur en scène a lui-même tenu la vedette avec deux leitmotive qui ont fait mouche : "cash" et  "sans condition suspensive"

 

CASH ! CASH ! 10 millions cash ! sans condition

 

... et sans scrupule ... mais pas sans conséquence

 

 

Le feuilleton est en cours de montage. Sortie prochaine sur l'écran de votre blog.

 

Contribuables sensibles s'abstenir. Ce feuilleton sera déconseillé aussi aux gestionnaires sérieux et aux électeurs qui veulent garder quelque illusion sur la vie politique locale.

 

 

 

 

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